V’la l’quatre-vingt-quinzième !
V’la l’quatre-vingt-quinzièm’ !
Allons-y ! mon gaillard
On ne laiss’pas d’traînard
Le long d’la route !
Allons-y ! mon gaillard
Et si t’as trop l’cafard
Bois du pinard !
Allons-y ! mon gaillard
On ne laiss’pas d’traînard
Le long d’la route !
Allons-y ! mon gaillard
Et si t’as trop l’cafard
Bois du pinard !
Chantons gaiement et célébrons la gloir’
De nos aînés et de notre drapeau,
Qu’ils ont conduit partout à la victoire,
En nous donnant l’exemple le plus beau.
Les fier(e)s soldats du quatre-vingt-quinzièm’,
De vieux grognar(ds) aux valeureux poilus,
Ont fait honneur au glorieux emblème,
Vivant témoin de leurs mâles vertus.
Allons-y ! mon gaillard
On ne laiss’pas d’traînard
Le long d’la route !
Allons-y ! mon gaillard
Et si t’as trop l’cafard
Bois du pinard !
Allons-y ! mon gaillard
On ne laiss’pas d’traînard
Le long d’la route !
Allons-y ! mon gaillard
Et si t’as trop l’cafard
Bois du pinard !
Bois du pinard !
A l’étranger, comme sur notre sol, sur notre sol,
Ils ont dressé sa hampe fière,
A Austerlitz, Anvers(e), P(o)uebla, Sébastopol,
Verdun-martyr, Les Monts, La Serre !
O France, belle patrie !
Nous sommes jeunes mais vaillants
O France, mère chérie !
Tu peux compter sur tes enfants.
En v’là un, en v’là deux !
Quand on chant’ ça pass’ plus vite !
En v’là un, en v’là deux !
Quand on chant’, ça va bien mieux !
En v’là un, en v’là deux !
Quand on chant’ ça pass’ plus vite !
En v’là un, en v’là deux !
Quand on chant’, ça va bien mieux !